Pollinisations imaginaires
Pollinisations imaginaires
Installation – sculptures hybrides, vidéo, 2024
Quand les abeilles se font silencieuses, la matière s’invente des ailes.
Des corolles métalliques, des drones-papillons, un essaim d’alliances entre nature et machine.
Une rêverie sur la pollinisation du monde et la mémoire des fleurs.
Domestiquer les plantes a façonné nos civilisations.
Aujourd’hui, la nature dialogue autrement avec nos inventions. Dans le sillage de transformations discrètes, les paysages changent ; les insectes se font plus rares, les fleurs patientent, attentives.
Sous la surface, le sol s’anime — un laboratoire vivant où s’esquissent de nouvelles alliances entre matière et énergie.
De ces frictions naissent des formes inédites, mi-végétales, mi-mécaniques : fleurs de métal, corolles électrifiées.
Elles se dressent, protectrices, murmurent aux hommes quelques notes d’harmonie et déploient dans le ciel des essaims d’êtres hybrides : abeilles-drones, papillons électroniques, oiseaux de cuivre qui scintillent au-dessus des champs.
Une nature augmentée, peut-être, où l’imaginaire réinvente la pollinisation du monde.







